Un bruit de terre
« (…) Ce creux désigne autant l’espace de la tombe et la disparition du corps, le vide laissé par l’absente et le manque alors ressenti, qu’un lieu d’accueil tout intérieur. Ce qui n’était que vacance devient, au fur et à mesure de la lecture, le lieu à la fois de l’effacement et de la conservation de la mémoire de la défunte. (…)».
Estelle Dumortier et son retour sur sa page Facebook
« (…) Vous sentez ? De ces vertiges que Myriam Eck nous offre souvent. Et s’il est bien difficile de dire ce qu’est la poésie, peut-être que maintenant, je pourrais dire cela : pas forcément le vers mais le vertige. Entre autres.»
« (…) ce n’est plus de l’émotion que naissent les mots, mais c’est de ces mots, les plus simples, monosyllabiques de préférence, que nait l’émotion, qui conduit à une poésie épurée, saisissante, obsessionnelle. (…)».
Hervé Martin et son retour à lire sur le site Terre à ciel :
« (…) Un bruit de terre est à lire continûment dans le rythme lent des pages que l’on tourne où parfois certains vers forcent au recueillement. (…)».
Extraits du livre :
Je ne te laisserai pas descendre
Sans odeur
Sous terre
À l’endroit perdu
/
Il n’y a aucun sol plus bas
Rien ne pousse sous terre
D’autre que la terre
(…)
J’ai gratté la terre
Si fort
Dans ma tête
Je t’ai serrée si fort dans ma tête qu’elle s’est creusée »
Extraits en ligne :
Sur la page du Printemps des poètes sur Facebook
Extrait lu :