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Sans adresse le regard n’a pas de bord
Le livre Sans adresse le regard n’a pas de bord est publié en 2022 aux Editions Æncrages& Co, dans la collection Voix de chants.
Présentation par l’éditeur :
Contenu :
Références :
Dominique Boudou et sa lecture :
« (…) des chutes de texte, comme des copeaux peut-être mais de quelle essence, ôtés à la matière afin qu’elle prenne forme, l’auteure en équilibre instable entre le visible et l’invisible, la transparence et le flou pour accommoder le regard au dedans comme au dehors. (…)».(à lire en intégralité sur son blog en cliquant ici)
Georges Guillain et sa lecture :
« (…) ramassé, concis laissant au blanc tout son espace pour ne nous proposer qu’une série de textes lapidaires, à très haute tension à quoi l’esprit du lecteur doit se confronter, caillou contre caillou, pour en faire surgir le sens.(…)».(à lire en intégralité sur son blog Les Découvreurs)
Christian Degoutte et sa lecture :
« (…) Chaque texte de Myriam Eck est un geste, une main, un regard qui touche les choses, tâte, caresse la matière, soupèse son apparence.(…)».(à lire en intégralité sur le site Terre à ciel)
Extraits du livre :
« Le noir s’approfondit en soi
Remonte l’oubli
Un fond d’où remonte l’oubli pour que le noir existe
(…)
Quand le noir ouvre sur un fond le fond tombe sous le regard
Ce qui tombe du regard devient distance
Une distance où voir le regard tomber
(…)
Les chairs contagieuses communiquent leurs ombres, plus ou moins profondes. Le désir, révélateur du vivant, fait empreinte. La lumière devient ce qui place l’autre en soi. L’autre, une lumière en soi, la lumière la plus sombre. Ce qu’on croit voir nous envahit.
(…)
Des nuits
Dans la tête
À aplatir le sol
Et s’il ne faisait pas bon garder les corps dedans ?
Et si le sol en tombant se retournait
Et retournait les corps ?»