
La terre n‘apparaît qu’une fois traversée
Ce poème invite le lecteur à percevoir les processus en jeu au moment de l’acte de peindre.
Le livre La terre n’apparaît qu’une fois traversée est publié en 2022 aux Editions Les Lieux Dits dans la collection 2Rives.
Un grand merci à Claudine Bohi et Germain Roesz.
Présentation par l’éditeur :
Contenu :
Références :
Notes de lectures :
Un grand merci aux auteurs de notes de lectures…
Antoine Bertot et sa lecture :
« (…) Par ces termes (« s’enfonce », « trace », « retient », « lumière »), semblent être désignés autant les travaux de la peinture, les mouvements d’un paysage, et la figuration d’un souvenir que le poème poursuivrait. Tout en même temps, une couleur se dépose, une eau pénètre un sol, une phrase s’écrit. Tout en même temps, sous la forme d’une « trace », le papier s’éclaire, la terre change de texture, le sens se fait jour par un passage de la visibilité à l’enfouissement et inversement.(…)».(à lire en intégralité sur le site Poezibao)
Christian Degoutte et sa lecture :
« (…) Elle s’arrange pour qu’il y ait le moins d’espace entre la chose, la matière muette et elle, le corps qu’elle est, la main qu’elle est, le souffle, le regard qu’elle est. Chaque texte de Myriam Eck est un geste, une main, un regard qui touche les choses, tâte, caresse la matière, soupèse son apparence.(…)».(à lire en intégralité sur le site Terre à ciel)
Jacqueline Persini et sa lecture :
« (…) Elles rassemblent ce qui est dispersé, appellent la fluidité de l’eau, la mémoire des traces mais aussi l’oubli qui en fait partie. Dans l’extrême dépouillement des poèmes, de grands silences laissent un bel espace aux lecteurs incités à faire leur propre chemin. N’est-il pas essentiel de prendre corps, de penser le temps, la trace, le bord ?(…)». (à lire en intégralité dans le N°86 de la revue Poésie Première ou en cliquant ici)
Extraits du livre :
« Ce qui se soulève sous les doigts qui approchent c’est une terre
Un sol tendu à la main venue là se déposer
Dans cette terre les mains sont venues déposer leurs traces
Ce qui est venu jusque dans le papier se soulever
Ce qui est resté dans les mains jusqu’à ce qu’elles s’ouvrent
(…)
Saisir la lumière dans une matière qui résiste
Replier la lumière d’où elle puisse surgir
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Ce qui ne pourra pas remonter au-delà de la surface sans regard»