Calanques

Présentation par l’éditeur :

« Les respirations courtes et raréfiées des vers qui scandent les pages des poèmes (…) métaphores d’une expérience âpre (rude) du corps. ».

Contenu :

Le livre Calanques est publié aux Editions Centrifuges dans la collection Par la peau des mots. Il est composé du poème Calanques et du poème Cette bouche qui s’ouvre juste avant l’oubli, ainsi que de dessins de Paul de Pignol.

Références : ISBN – 979-10-95836-01-8 Format 13 x 19 cm, 112 pages, 11 euros, mai 2018

Notes de lectures :

Françoise Oriot et son retour sur le site Podio :

« (…) Tout y est, et pour chacun des lecteurs – aussi différents soient-ils – car l’art poétique de Myriam Eck autorise toutes nos interprétations. Si chaque mot a son propre poids, sa proximité avec d’autres, dans ces vers serrés comme l’essence des choses, lui donne un nouvel éclat qui crée un rapport neuf, et pourtant évident, au réel (…)».

Antoine Bertot et son retour à lire sur le site Poezibao :

« (…) Dans une tension fragile, se tiennent à la fois la continuation du paysage et paradoxalement ce qui le précédait et en quelque sorte le traçait déjà, si ce n’est l’attendait pour mieux être arpenté. Les poèmes de Myriam Eck deviennent ainsi l’espace singulier où se replacent, prennent forme, se séparent, se referment et s’ouvrent corps et paysage. (…)».

Claude Vercey et sa lecture à lire sur le site de la revue Décharge I.D. n°757 : Prendre le temps de tomber

« (…) Si ténus qu’ils soient, et allusifs, dans les premiers poèmes quelques indices demeurent encore de l’émotion première, apparemment liée au vertige et à la chute . A partir d’une expérience intime, physique, les textes suivants, dans leur dépouillement expressif, nous entraînent vers un théâtre de mots, comme on parle d’un théâtre d’objets, où la poète joue d’un lexique personnel, qu’elle remue comme couleurs d’un kaléidoscope : tête, mains, pieds, yeux. (…)».

Christian Degoutte et son retour à lire dans le n°175 de la revue Verso :

« (…) Ce livre me paraît être un dialogue entre le contenu physique (physiologique?) et mental de l’être et l’espace qui enveloppe l’être. Ce va-et-vient de question/réponse définit le lieu exact de la sensation d’être (…)».

Extraits du livre :

La lumière n’attend pas le sol
Pour tomber

Quand elle n’atteint pas le sol c’est que le vent l’a séparée

(…)

Ce que le vent vient bouger en moi ce n’est pas le paysage mais

Ma place
Dedans

( …)

A regarder
Le vent

L’issue trouble du temps

Le sol
Dans le corps
Se penche

(…)

Avancer dans le bruit
Des pas